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Vivre sans stress dans un monde agité - Page 31

  • Rentrée des classes : Lettre à un ado

    Un petit conte, pour un ado que j'aime beaucoup...

    Salut, toi !

    Je t’écris depuis la planète Avenir, où je me suis rendu pour savoir, si elle est habitée et pour connaître, les avantages et les inconvénients, et la mentalité des gens, mesurer la température du temps...

    Et l’on m’a dit là-bas, que les temps étaient changeants, des orages éclatant par moments, sans qu’on puisse savoir où et quand... mais que néanmoins globalement, malgré les éclairs, et le son du tonnerre grondant dans le lointain, il y avait moyen, de tirer son épingle du jeu et même, de vivre confortablement. Seulement les règles qui s’appliquent là-bas, ne sont pas exactement celles d’ici-bas, et il est vrai qu’avant de s'y aventurer, il est des choses qu’il faut bien connaître...

    Il est vrai qu’il faut travailler huit heures par jour, minimum. Et pour gagner un minimum, il faut avoir des diplômes, maximum. Et pour gagner ses diplômes, il faut faire des études, sinon : décrépitude. « Quand t’as pas la monnaie, décrépitude assurée », c’est ça la loi de la rue, malheur aux vaincus !

    Alors ils font tous la course, là-bas, pour des petits bouts de papier, sur lesquels on peut voir marqué : « C’est toi qui sait », même si c’est pas vrai. C’est comme, tu vois… les courses de chevaux, à Sienne, en Italie, pendant les fêtes du Palio, où il y a des chevaux, des fleurs et des drapeaux.

    Mais là c’est tout le monde qui court, à pieds, à cheval ou en voiture, les chevaux, les lapins et les tortues, les chats, les chiens et les souris, tout le monde court, c’est la fête… Et cette fête dure longtemps, plusieurs mois, plusieurs semaines, c’est une course d’endurance, une course de fond. Alors il y a ceux qui s’arrêtent au bord du chemin, pour dormir, et puis qui repartent.

    Il y a ceux qui rêvent aussi, qui rêvent qu’ils courent mais qui ne courent pas ! Et puis il y a ceux qui ne faiblissent pas. Souventes fois dans les temps anciens de la planète Avenir, on a entendu courir, la rumeur d’une certaine fable de la fontaine, murmurant au fil du temps, qu’il était une fois un lièvre qui courait plus vite que le vent, du moins c’est ce qu’il croyait, durant le temps qu’il rêvait...

    Le rêve oui le rêve, tel est le piège aussi pour le conducteur qui rentre la nuit et qui rêve, qu’il négocie parfaitement son virage, alors que la voiture en fait continue tout droit et qu’il dort, inconscient de ce qui lui arrive ! Comment sortir de ce piège, quand on dort il est trop tard ! Peut-on sortir de ce piège sinon en déroulant le film à l’envers, pour savoir comment on s’est fait piéger par le sommeil ? Avoir son compte de sommeil avant de prendre sa voiture, c’était peut-être ça la solution…

    Avoir son compte de sommeil, oui, c’est ça qui compte, dans une course de fond où la capacité de récupération, compte autant que l’effort. Avoir une vie saine et régulière, avec du repos et des repas aux étapes, c’est ça qui compte, m’ont dit les gens de là-bas, pour faire de la course une fête, avec des chevaux, des fleurs et des drapeaux. Sinon ce n’est que pleurs et grincements de dents, efforts laborieux et souvent vaincs, énergie désespérée comme vagues se brisant sur le rivage.

    Pour en avoir le cœur net, et connaître les coutumes de cette planète, avant de revenir ici dans le présent, ici et maintenant, je m’en fus voir un vieux sage. Il habitait dans la montagne au-dessus de la mer des nuages, et nonobstant son très grand âge, il avait les yeux clairs et le regard portant loin. Si bien que les gens des parages, avaient coutume de dire, qu’il pouvait prévoir le passé aussi bien que l’avenir.

    En arrivant je lui ai dit : « les gens de la Terre redoutent l’Avenir, ils ont peur du chômage, de la fin du pétrole, de la pollution grandissante et du réchauffement climatique ». Le vieux sage m’a répondu : « Crois-tu que le passé soit plus facile à vivre que l’Avenir ? Si on inversait le sens du temps, et que tu doives affronter la guerre de cent ans, crois-tu que ce serait plus facile ? ».

    Et il ajouta : « tes parents et tes grands parents, n’ont-ils pas dû subir deux guerres mondiales et une guerre froide, avec suffisamment de missiles, pour faire éclater ta planète, au cas où quelque imbécile, eu appuyé sur le bouton ? » Je dus admettre qu’il avait raison, les temps n’ont jamais été faciles.

    Mais je protestai tout de même : « Oui mais j’entends dire partout, que la lutte de classe fait rage, la mondialisation, n’étant pas à l’avantage, des plus démunis d’entre-nous ».

    « L’oppression de l’homme par l’homme, me dit le vieux sage, a toujours existé, même très loin de par le passé ». Je dus admettre que c’était vrai.

    « Mais alors lui dis-je, pourquoi est-ce que tous ces braves gens, ces visionnaires et ces savants, nous parlent toujours de l’avenir, en termes qui nous font frémir ? »

    « C’est parce qu’ils ne sont jamais venus ici, me dit-il, et si tu veux mon avis, c’est ainsi qu’ils se donnent du courage : en faisant frémir les autres ils se donnent l’illusion, d’être par comparaison, courageux et prévoyants. »

    « Vous y allez un peu fort lui dis-je, tout de même, ils le font dans une bonne intention ! »

    « Oui mais ont-ils des solutions ? » me dit-il.

    Je dus admettre qu’ils n’en avaient pas. Le vieux sage demanda : « S’ils sont animés de bonnes intentions, comme ils le disent, alors pourquoi parlent-ils tout le temps de problèmes, et jamais de solutions ? »

    Devant mon silence il ajouta : « L’humanité depuis toujours, a eu le courage d’inventer. Ces philosophes et ces savants, et tous ces gens, spécialement intelligents, est-ce que leur métier, c’est pas d’inventer justement ? »

    Puis il termina en ces termes : « Il y a plusieurs planètes nommées Avenir. Tu n’en a vu qu’une, il y en a de plus tristes, et aussi de plus gaies. Sur certaines, les habitants ont choisi le bonheur pour but. Sur d'autres ils ont choisi le pouvoir.

    Tout dépendra de ce que feront tes enfants, et les enfants de tes enfants. A chaque génération il est demandé de faire un peu plus, un peu mieux, un peu plus parfait. »

    « Mais comment donc nos enfants pourront-ils faire mieux que nous ? » lui demandais-je. Le vieux sage répondit : « Parce qu'ils idéalisent leurs parents, les jeunes enfants apprennent rapidement : c'est surtout par mimétisme qu'on apprend. Je me suis laissé conter, par un de mes amis renard, une assez curieuse histoire. Deux petits renardeaux, dégourdis et rigolos, se moquaient toujours de leur mère, de leur père et de leur grand-père. Ils préféraient batifoler, jouer à leurs jeux préférés, plutôt que d'observer, ce que les grands faisaient. Ils préféraient imiter leurs voisins, leurs copains et leurs cousins, et ne surent jamais vraiment bien chasser ».

    Il reprit : « Si vos enfants sont capables de voir plus loin que vous, c’est parce qu’il sont assis sur vos épaules. Soyez reconnaissants envers les générations passées : ce sont elles qui vous soutiennent. Envers les générations futures soyez confiants, et si vous les aimez vraiment, alors soyez exigeants : car c’est lorsque vous placerez la barre très haut, qu’ils donneront le meilleur de leurs talents».

    Et c’est ainsi que je revins de la planète Avenir, non pas sens dessus dessous, mais plutôt... sans soucis.

    Régis, pour Enzo, 12 ans

     

  • Relaxation anti-insomnie

    J'ai le plaisir de vous faire partager ces quelques minutes de relaxation hypnotique : destinée à faciliter un sommeil confortable, elle est particulièrement indiquée aux personnes souffrant d’insomnie, et peut également être bénéfique à toute personne désireuse de s’endormir plus facilement.

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    Le langage de relaxation
    Ne soyez pas surpris du ton utilisé, cette relaxation hypnotique est une invitation au sommeil paradoxal, elle utilise donc tout naturellement le langage du rêve.


    Avant la relaxation
    Pour profiter de cette relaxation, il est conseillé de choisir la position assise, en effet une fois allongé vous risqueriez de vous endormir, sans avoir eu le temps de profiter pleinement, de ces quelques instants agréables.

    Il est conseillé de choisir un lieu calme et confortable : sachez que même lorsque vous avez les yeux fermés, l’inconscient garde la notion de ce qui l’entoure, il est sensible à un environnement bien rangé, agréable et sûr.

    Aussi avant cette séance de relaxation, il est important d’organiser votre espace : fermez les portes, faites un peu de rangement, aérez la pièce. Vous pouvez si vous le souhaitez, diffuser une odeur agréable, une huile essentielle par exemple.

    En revanche il n’est pas nécessaire de mettre une musique d‘accompagnement : débranchez simplement le téléphone, arrêtez les portables un moment.

    Ecouter la relaxation hypnotique
    Installez-vous confortablement, et cliquez sur le mot Relaxation ci-dessous, pour faire démarer l'enregistrement, vous pourrez l'écouter trois fois de suite par exemple, pour renforcer son effet...


    Après la relaxation :
    Si après la relaxation, vous avez l’intention de vous endormir en écoutant un CD, sachez que les musiques riches en sonorités attirent l’attention de l’esprit, ce qui ne l’aide pas à s’endormir, et que les sons aigus ne favorisent pas le sommeil, c‘est pourquoi les musiques de relaxation ne sont pas toujours efficaces. Les sons graves sont préférables, surtout s’ils sont répétés selon un schéma répétitif, comme dans les mantras tibétains.

    L'efficacité est-elle au rendez-vous ?

    Cliquer ici pour donner votre évaluation >>>>>



    Si après plus de 3 jours d'écoute, cette relaxation ne vous permet pas encore de vous endormir avec facilité, je vous propose d'indiquer dans les commentaires ci-dessous, de quelle nature sont les idées, les images ou les sensations qui vous viennent à l'esprit, durant la phase d'insomnie : de cette façon je pourrai adapter la relaxation de la meilleure manière possible.

    Autres documents sonores sur ce site : Colonne de gauche, des histoires, pour dormir le soir...

    Autres bonnes recettes : cliquer ici >>>>>

    Si vous êtes sujet à l'angoisse durant les phases d'insomnies, lisez aussi cet article : Cliquer

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  • Atelier Méditation à L'hopital de Marseille

    Conférence et ateliers sur la méditation, à l'hopital de Marseille

    L'Unité de Soin et de Recherche sur l'Esprit, de l'hôpital de la Timone à Marseille, vient de mettre en place un atelier méditation, qui se déroulera tous les lundis à pertir du 5 Mai 2008.

    Pour en savoir plus, cliquer sur Atelier méditation

    En outre, ce service hospitalier propose une rencontre avec le philosophe et écrivain Alexandre Jollien, le mercredi 18 juin 2008 de 18h à 21 heures, sur le thème :

    Les exercices spirituels : un art de vivre ?

    Pour en savoir plus, cliquer sur Conférence

    Pour tous renseignements, téléphoner au : 04 91 38 76 39

  • Sortir de la dépression

    La dépression touche de très nombreuses personnes en France, puisque 6 % des hommes et 12 % des femmes prennent des anti-dépresseurs.

    Les facteurs de dépression sont multiples, la plupart sont évidemment d’ordre psychologique, mais chez certaines personnes on observe aussi des facteurs somatiques, comme par exemple un déséquilibre hormonal.

    Comme toujours lorsque différents symptômes sont observés simultanément, il n’est pas facile de savoir s’ils interviennent en tant que cause ou en tant que conséquence : par exemple, est-ce qu’un déséquilibre hormonal pousse le sujet à broyer du noir, ou au contraire est-ce que le stress répété dérègle le système hormonal ? Il y a probablement un peu des deux…

    Par conséquent il est préférable de prendre en compte tous les facteurs de dépression, en apportant à chacun la réponse la mieux appropriée :

    Le système hormonal et les anti-dépresseurs
    Freud avait défini le fameux « principe de plaisir», qui nous motive et nous pousse en avant dans les décisions. Aujourd’hui on a pu identifier comment certaines hormones participent au bien-être et à la motivation :

    - la sérotonine : son nom reprend la racine du mot « sérénité » : cette hormone diminue la sensation d’anxiété, elle rend optimiste et serein. De nombreux anti-dépresseurs, en particulier le Prozac, renforcent son action.
    - l’endomorphine. Son nom signifie « morphine endogène », il traduit l’idée d’un produit identique à la morphine, mais fabriqué à l’intérieur du corps. Comme la morphine, cette hormone atténue la douleur, diminue la nervosité et donne une sensation de bien-être.
    - La dopamine : Elle joue un rôle important dans la motivation physique, c’est un dopant permettant de passer à l’action. La cocaïne a pour effet d’accentuer l’action de la dopamine, de même que la nicotine.
    - l’adrénaline Elle agit comme stimulant physique et mental. Elle accélère la respiration et le rythme cardiaque.

    Chez un individu sain et non stressé, l’action de ces différentes hormones est coordonnée automatiquement. Dans une certaine mesure les produits pharmaceutiques peuvent palier à un déséquilibre et aider ainsi le sujet à retrouver une certaine confiance.

    Cette solution présente aussi l’avantage de la rapidité, toutefois à long terme, cette confiance retrouvée, basée uniquement sur le remède chimique, a quelque chose d’artificiel si elle n’est pas étayée par une démarche plus profonde, prenant en compte aussi les facteurs psychologiques de la dépression :

    Les traumatismes du passé
    Certaines dépressions ont débuté par un traumatisme. Par exemple l’une de mes clientes a vécu à l'âge de 6 ans l’événement suivant : la bouteille de gaz a explosé dans la cuisine, tuant sa mère et faisant écrouler la maison. Elle s’est retrouvée sous les décombres, et les pompiers ont mis trois heures à la dégager.

    Le cerveau, en une fraction de seconde, a appris que l’on n’était jamais en totale sécurité, une catastrophe étant susceptible de survenir à tout moment. Alors, c’est comme si la vie n’avait plus de sens et c’est le début d’une dépression…

    De tels traumatismes sont rares, mais quand ils existent, il est nécessaire de les évacuer. Des techniques comme l’EMDR, ou certaines techniques hypnotiques, permettent d’effectuer une régression dans le passé et de décharger l’expérience traumatique de son contenu émotionnel.

    Si on ne le fait pas, cette expérience traumatique reste là, comme un boulet à traîner.

    Le besoin d’amour
    Le manque d’amour est l’une des causes les plus répandues de la dépression.

    Si l'on se souvient que l'homme est un primate, il n'est pas étonnant que notre structure mentale soit adaptée à la vie en groupe, et que nous ayons besoin de nous sentir appréciés, aimés, sans quoi une angoisse se fait sentir.

    Cette angoisse a sans doute une origine très ancienne : un singe ne peut pas survivre seul dans la nature, il se ferait dévorer. Si un singe sent qu’il n’est plus apprécié par le groupe et qu’il risque d’être rejeté, alors il s’inquiète : le mécanisme de l‘inquiétude agit exactement comme un signal d‘alarme, pour lui rappeler qu‘il risque gros et qu‘il ferait bien de resserrer les liens avec ses congénères.

    Ce mécanisme naturel, une sorte d’instinct grégaire que nous possédons toujours, ne constitue évidemment qu’une partie du sentiment complexe et subtil que nous appelons l’amour. En tant qu‘êtres humains, nous sommes également sensibles à d’autres formes d’amour, dont certaines sont très élevées, comme l’amour inconditionnel, qui échappe manifestement à toute analyse intellectuelle.

    En tous cas une chose est sûre : tout être humain a besoin d’amour. Alors, comment faire pour se faire aimer ?

    Cela passe souvent par une façon de communiquer avec confiance, une communication qui consiste à savoir se présenter tel qu’on est, avec ce que l’on a d’unique, de vrai, de positif. Encore faut-il se connaître, se reconnaître en tant que personne humaine ayant sa place sur cette planète…

    La reconnaissance de soi
    Avoir une bonne image de soi, est capital pour sortir de la dépression.

    Or dans notre prime enfance, nous avons peut-être été houspillés, traités de maladroits, etc… Rares sont les personnes en effet, qui ont été complimentées de façon dithyrambique tout au long de leurs jeunes années...

    C’est pourquoi la confiance en soi, n’est pas une affaire qui va de soi.

    Pour avoir confiance en soi il faut d’abord se connaître, non pas en fonction de ce que les autres pensent de nous, mais de ce que nous sommes vraiment, en tenant compte des qualités que nous avons, et aussi de celles que nous nous sentons capables de développer.

    Chaque personne a ses propres valeurs, pour l’une la liberté est citée en premier, alors qu‘une autre vous dira que pour elle, c‘est la sécurité qui prime. Il est évident que deux personnes ayant des valeurs très différentes, ne vont pas se sentir à l’aise dans les mêmes métiers. Il ne faut pas oublier que la dépression est liée à toutes sortes de choses, il y a interdépendance entre la personne et la famille, les activités, les objectifs qu’elle s‘est fixé, c’est comme si tout était lié à tout…

    La dépression est l’occasion de faire le bilan des expériences passées, d’en tirer les conséquences, de revoir les choix qui ont été faits il y a plusieurs années et ne correspondent peut-être plus aux désirs profonds de la personne. D’ailleurs qui sait, peut-être même que l’inconscient a décidé de tout arrêter, de se mettre en grève, et d’envoyer au conscient un message de malaise afin de l’obliger à s‘arrêter pour faire le point…

    Vous savez, la nature a mis en nous un certain nombre de mécanismes, et même s’ils peuvent occasionnellement nous poser problème, ils sont là pour notre survie. Au fil des millénaires qui ont façonné l’espèce humaine, tout a été ajusté avec la plus grande précision par les lois de la nature. Alors, plutôt que de se rebeller face au mécanisme de dépression, acceptons le et tirons-en le meilleur parti. S’arrêter de temps en temps pour faire le point, n’est pas du temps perdu.

    Mais par où commencer ? Chaque personne a vécu une multitude d’expériences, en fonction d’affinités sensorielles souvent différentes d’une personne à l’autre (l’une est visuelle, l’autre auditive…). Comment le thérapeute peut-il y voir clair face à un tel écheveau ? Hé bien, c’est comme pour démêler une pelote de laine : il faut commencer par un bout, n’importe lequel, et ensuite suivre le fil sans jamais perdre patience.

    L’important est qu’à la fin, la personne ait découvert en quoi elle est unique. Ce qu’elle possède d’unique, va lui permettre d’aborder la vie autrement. Elle qui se croyait nulle, elle va réaliser en quoi elle peut être utile aux autres en leur apportant ce qu’ils n’auraient pas pu découvrir sans elle.

    Les projets
    La plupart des personnes en dépression, n’arrivent pas à se projeter avec plaisir dans le futur. Une thérapie basée sur l’analyse du passé, même quand elle est bien menée, ne suffit donc pas pour sortir de la dépression : il faut la compléter par un travail de coaching permettant d‘envisager l‘avenir sous un angle positif.

    Revoir ses objectifs pour les réaligner sur les valeurs fondamentales de vie, envisager les moyens correspondants, les étapes, l’avenir, voilà un moyen solide (et incontournable) pour affirmer sa confiance en soi.
    Au cours de ce travail, on décide des actions concrètes qui vont permettre le début du changement.

    Une certaine capacité à se ressourcer...
    Nous possédons en nous la capacité naturelle de se ressourcer mais en général nous ne l’exploitons pas. Diverses techniques de relaxation ou de respiration, permettent de générer en soi une sensation de bien-être. Ces techniques, bien connues des diverses traditions spirituelles, ont une action sur l’équilibre hormonal et en particulier la sérotonine. Pour une personne en dépression, la découverte du fait que le bien-être est à portée de main, est toujours un grand soulagement…

    Il faut dire qu’en général, lorsqu’une personne a été déprimée, l’esprit a mobilisé toutes ses ressources, aussi bien les ressources conscientes que celles qui résident dans les profondeurs de l’inconscient, à la recherche de solutions difficiles. La relaxation arrive donc à point nommé pour apaiser le corps et l’esprit.

    Quand faut-il arrêter les anti-dépresseurs ?
    Les anti-dépresseurs sont comparables à une béquille sur laquelle on vient s’appuyer quand c’est nécessaire. Il ne faut pas la garder toute sa vie, il ne faut pas non plus la supprimer trop tôt. C'est bien entendu le médecin qui a prescrit les anti-dépresseurs, qui est la personne la mieux placée pour déterminer à quel moment les arrêter.

    Le mot de la fin
    Je laisse le mot de la fin à Desmond Morris, ce zoologiste anglais qui a eu l’idée d’étudier l’homme comme s’il s’agissait d’un animal. L’angle de vue, est fort intéressant.

    Tout zoologiste a remarqué que beaucoup d’animaux dépriment lorsqu’on les enferme au zoo. Dans la nature les oiseaux chantent, les abeilles bourdonnent, les éléphants se roulent dans la boue avec joie, et les singes piaillent comme des perruches… Mais dans les zoos il arrive qu’un animal soit morose ou dépressif.

    Fort de cette constatation, Desmond Morris a écrit « le zoo humain » où il explique que l’homme, depuis qu’il s’est enfermé dans les villes, a perdu une partie de ses facultés. Avec un humour tout britannique, Desmond Morris prend un malin plaisir à souligner que l’homme est en fait le seul animal assez stupide pour s’enfermer tout seul.

    Et en effet, l’homme s’est coupé du monde ancestral dans lequel il vivait, la vaste nature qui nourrit et qui rassure. Les tribus se sont dispersées, chacun d’est enfermé dans sa cage ou son appartement. Cette étape de la croissance de l'humanité, n'a pas été entièrement négative, elle a autorisé une plus grande autonomie et permis un plus grand développement des qualités individuelles.

    Mais il faut maintenant que chacun retrouve sur cette planète sa place et sa fierté, en réalisant à quel point il peut être utile, pour peu qu‘il parvienne le moment venu, à réaliser sa légende personnelle.

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