La PNL, ou Programmation Neuro Linguistique, fonctionne sur des principes simples et concrets. En voici quelques-uns :
L'expérience sensorielle est la base de toute réflexion.
Notre cerveau est capable de réflexions complexes, mais il ne communique avec l'extérieur que par les cinq sens. Nos expériences, nous les faisons au travers de nos sens, et nous les mémorisons telles que nous les avons ressenties.
Ainsi lorsque nous faisons appel à notre mémoire, ce sont bien des images, des sons (ou des mots, des phrases que nous avons entendues) qui nous reviennent à l'esprit. Des sensations aussi. Autrement dit, les expériences sensorielles constituent le matériau de base de nos constructions mentales.
La part du subjectif est importante
Imaginez une voiture qui fonce, transportant à son bord deux passagers : l'un est ravi, grisé par la vitesse, l'autre est terrorisé et s'accroche au fauteuil. La situation objective est pourtant la même, mais subjectivement, ils ne la vivent pas du tout de la même manière.
La part du subjectif est importante dans notre capacité d'action. Tout le monde n'a pas la même chose dans sa tête.
Cela nous amène lors d'une analyse de notre vécu, à suivre la logique que chacun expérimente à l'intérieur de lui-même.
L'émotion est importante, mais difficile à gérer par la logique
L'émotion est souvent liée à l'imaginaire, c'est pourquoi le thérapeute est amené parfois à poser des questions qui paraissent saugrenues, ou à déplacer la discussion sur un autre terrain que la logique, laissant plus de place à l'imagination et au symbole.
En effet le cerveau limbique, qui gère les émotions, fonctionne sur d'autres principes que le cortex cérébral, et ne comprend pas aisément la pensée abstraite. Il est davantage touché par les symboles, par exemple si vous voulez rassurer le cerveau émotionnel, il ne suffit pas de lui proposer une assurance vie.
Un parapluie, un bouclier, ou tout autre symbole de protection, sera plus parlant et plus efficace.
L'imagination est la clef du changement
Si l'on interroge les deux passagers de la voiture dont il était question plus haut, et si on leur demande ce qu'ils imaginent, il ne diront pas la même chose. Celui qui a peur imagine probablement l'accident qui pourrait survenir, tandis que l'autre passager se laisse fasciner par les capacités de réaction du conducteur.
L'imagination peut être un outil ou un frein. Une personne timide sait très bien ce qu'il convient de faire et de dire pour aborder quelqu'un. C'est seulement son imagination qui l'en empêche, lui faisant ressortir une possibilité d'échec.
Si l'on veut changer de comportement, on doit travailler sur l'imaginaire.
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