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Vivre sans stress dans un monde agité - Page 2

  • Le Corona est-il en voie de disparition ?

    Beaucoup d'espèces étant menacées, je suis inquiet pour le Coronavirus. Malgré les discours rassurants délivrés chaque soir à la télévision, je me demande si ce petit être fragile a vraiment un avenir dans notre monde de brutes...
     
    Alors, comme j'étais statisticien dans une vie (professionnelle) antérieure, j'ai mené ma propre enquête, sur la base des chiffres internationaux officiels, et j'ai pu conclure que, malheureusement pour lui, ce virus a plus à craindre de nous, que nous de lui.
    Car nous sommes toujours, et ce n'est pas un scoop, l'espèce la plus dangereuse de la planète.
     
    Bon, blagues à part, voici les résultats de ma petite enquête (suivie des chiffres bruts, dont vous pourrez tirer vos propres conclusions) :
     

    Coronavirus : Etude sur 144 pays 

    1) Il s'agit bien d'un phénomène saisonnier : les pays où c'était l'hiver sont quasiment les seuls à avoir été touchés. Le virus ne résistera donc pas à l'été, ce qui est confirmé par une étude américaine effectuée en laboratoire pour le compte de la Maison Blanche.

    2) Les pays les plus touchés sont ceux où l'agriculture a été industrialisée, et où la nourriture est vendue principalement en supermarché : 10 fois plus de morts à égalité de climat : gare à la malbouffe !

    3) Les pays qui ont utilisé un traitement la chloroquine s'en sont mieux tirés : 15 fois moins de morts en moyenne...

    4) La France a cumulé les problèmes : pas mal de personnes âgées vulnérables, une nourriture trop industrielle, et pas de chloroquine pour les médecins de ville !

    5) Il est important d'aérer les locaux, car la résistance au virus a été meilleure dans les pays où la température moyenne n'était ni hivernale ni estivale, autrement dit, ceux où il était le plus facile et le plus naturel d'aérer les locaux.

    Ces résultats vont dans le même sens que l'étude américaine effectuée en laboratoire, qui précise que le virus résiste moins bien à l'air libre que sur une surface protégée, et surtout, il ne résiste pas à la lumière du soleil.

    Aussi en cas de confinement, comme le subissent encore les personnes âgées en Ehpad, il semble selon ces chiffres, qu'il soit vraiment important d'aérer les locaux le plus souvent possible.

    Ma conclusion ultime :

    Ce n'est pas simplement de la part des services de santé qu'il faut attendre du secours, même si les médecins dans cette histoire ont été admirables.

    Nous devons compter avant tout sur nous-mêmes, sur notre agriculture et notre mode de vie. Nous avons besoin d'une nourriture de qualité (exit les cultures hors sols, les produits arrachés à la terre avant maturité, l'usage immodéré des produits chimiques, conservateurs, colorants, édulcorants, émulsifiants, et tous les artifices de l'industrie agroalimentaire). Nous devons avoir une vie saine, au lieu de mendier sans cesse à l'industrie, de nouveaux produits chimiques censés remédier aux dégâts des précédents...
     
    Si vous voulez voir le détail de l’enquête ainsi que les chiffres bruts, pour en déduire vos propres conclusions, vous pouvez la télécharger en cliquant ici. 
     
     
    Bonne chance !
     
    Régis
  • Faire son Pain

    Pourquoi faire son pain ?

    - Parce que c'est amusant, on peut le manger tout chaud et ça met une bonne odeur dans la maison

    - Parce que c'est meilleur pour la santé, si l'on choisit une très bonne farine

    - Parce que c'est facile, à condition d'avoir la bonne recette

    Faut-il une machine à pain ?

    Non. Sachant que dans un four normal on peut faire cuire un cake, on devrait pouvoir s'en tirer sans machine...

    Faut-il être boulanger ?

    Non, à condition d'utiliser la recette d'un boulanger...

    Est-ce que ça prend du temps ?

    Non, il faut juste un peu d'organisation.

    Voici la recette :

    - 5 minutes de préparation pour un pain qui se conserve une semaine

    - 350 g de farine de petit épeautre et 350 g d’eau. Cette quantité d’eau permet d’obtenir une pâte lisse, donc pas besoin de pétrir.

    - 1 sachet de levure ordinaire de type Alsa, ou 2 g de bicarbonate

    - 15 g d’huile

    - 4 g de sel marin non raffiné

    - facultatif : graines de tournesol, lin, courge : une poignée de chaque

    Mélanger à la cuillère et mettre au four à 200° pendant une heure.

    C'est tout...

    Pour commencer, téléchargez la recette sur votre téléphone, ainsi lorsque vous ferez vos courses, vous aurez la liste des ingrédients à acheter.

    Et en rentrant, vous aurez la recette sous la main...

    Vous pouvez aussi voir en vidéo la préparation du pain

    Tant qu'à faire, utilisons des bons produits :

    - de la farine de petit épeautre, qui est un blé ancien contenant très peu de gluten

    - du sel marin non raffiné, riche en sels minéraux, qui sont présents en même proportion dans la mer et dans le sang

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  • Résister sans stress au Coronavirus

    Ce qui pose problème avec ce nouveau virus, en dehors du fait qu'il est très contagieux, ce n'est pas tant son un taux de mortalité, de l'ordre de 1%, mais plutôt les problèmes respiratoires qui affectent 5% des malades, créant l'encombrement des services de réanimation. Or on vient de le découvrir, ces problèmes ne se produisent pas si on traite la maladie à temps.

    La réalité, plus rassurante que la télé

    Les médias toujours friands d'effets spectaculaires, font le décompte des morts tous les soirs. Et bien entendu cela paraît énorme, mais nous allons y mettre deux bémols.

    - Ce qu'ils oublient de dire, c'est que la France est un grand pays, immense même, où des gens naissent et meurent chaque jour par milliers : 50.000 décès par mois en temps ordinaire. Comparé à ce chiffre, le nombre de décès du coronavirus est déjà moins spectaculaire. Simple question d'échelle.

    - En outre la plupart des décès sont constitués de malades déjà proches de la fin... En Italie par exemple, selon le rapport officiel de l’Istituto Superiore di Sanità du 17 mars, l’âge moyen des personnes décédées était de 80 ans, et seulement 0,8% des victimes n’avaient pas de pathologie antérieure. Un quart en avait une, un autre quart en avait deux, et la moitié en avait trois : hypertension artérielle, diabète, cardiopathie, cancer, insuffisance respiratoire... avec de tels boulets aux pieds, ces personnes n'étaient sans doute pas destinées à survivre longtemps.

    Autrement dit, il ne faut pas se laisser affoler, une personne saine (non porteuse d'une maladie grave), a toutes les chances de s'en sortir. Hormis peut-être les gros fumeurs, on y reviendra plus loin.

     

    Les Chinois s'en sont bien sortis :

    Corona-Chine-Europe.JPG

    Ce graphique montre qu'en Chine l'épidémie est complètement terminée (courbe rouge, foncée) tandis qu'elle continue sa croissance exponentielle dans le reste du monde (courbe jaune, claire).

    En Italie, il y a eu plus de morts qu'en Chine (bien que la Chine soit un pays largement plus grand). Comment donc ont fait les Chinois pour juguler l'épidémie aussi vite ?

    On sait maintenant qu'ils se sont servis d'un remède simple, la chloroquine, déjà connue pour guérir le paludisme.

     

    Par chance, le meilleur expert est en France

    Dans la bonne ville de Marseille, le Professeur Didier Raoult est l'un des chercheurs les plus reconnus en matière de microbiologie :

    Voir la vidéo : Qui est Didier Raoult ?

    Il dirige un énorme établissement hospitalier, l'IHU de Marseille, où travaillent plus de 400 soignants.

    Il veut suivre l'exemple chinois.

     

    Que préconise-t-il ?

    - généraliser le dépistage

    - donner aux médecins les moyens de faire les tests de dépistage pour ne pas surcharger les hôpitaux.

    - soigner les malades à la chloroquine, à l'exemple de la Chine

    - isoler les malades et laisser les autres retourner au travail, afin d'éviter la faillite des entreprises aujourd'hui à l'arrêt, et une crise économique et sociale sans précédent qui risque de se traduire par des milliers de licenciements.

    En proposant un remède bon marché, Didier Raoult ne s'est pas fait que des amis : il a été l'objet de nombreuses pressions de la part des lobbies, et même de menaces de mort. Mais il soigne, il soigne, il soigne, sans relâche ! Et il a aussi de nombreux soutiens, parmi lesquels le Professeur Douste Blasy, ancien ministre de la santé, cardiologue, qui a lancé une pétition pour le soutenir.

     

    Ne cédons pas à la panique

    Chez les gens en bonne santé, le système immunitaire fera très bien le boulot, et il éliminera le virus. Lorsque nous évitons le stress, notre système immunitaire est plus performant que lorsqu'on est dans la terreur !

    Et c'est déjà très apaisant de savoir que même si on tombe malade, on pourra être soigné dans le service hospitalier de Didier Raoult, ou dans un autre établissement appliquant sa méthode.

    Alors refusons de céder à la peur, pour éviter de propager une psychose plus dangereuse que le virus.

     

    Toutefois il ne faut pas non plus prendre les choses à la légère

    Se faire tester en cas d'apparition des premiers symptômes (la perte du sens du goût et de l'odorat est caractéristique). Se faire soigner dès le début par la méthode préconisée par l'IHU de Marseille, pour éviter les problèmes respiratoires, et ne pas participer à l'encombrement des hôpitaux. Si vous connaissez des gens qui pensent être victimes du coronavirus, dirigez-les vers l'IHU de Marseille.

     

    Appliquons les gestes-barrière

    On les connaît bien maintenant, se laver les mains fréquemment, maintenir une distance avec les autres, mettre un masque si nécessaire, et des gants chez les commerçants, etc...

     

    Entretenons notre système immunitaire

    C'est la barrière ultime, et nous pouvons l'entretenir par une vie saine :

    - La première chose est d'éviter le tabac, car le coronavirus s'attaque principalement aux poumons et selon les statistiques chinoises, les gros fumeurs risquent 14 fois plus que les non-fumeurs. Si vous êtes fumeur, c'est donc le moment de ralentir.

    - Une nourriture saine est essentielle, mieux vaut éviter la nourriture industrielle.

    - L'activité physique est très importante (selon l'OMS, la sédentarité est la troisième cause de mortalité), voilà qui est problématique en période de confinement... S'il est compliqué de sortir, il faut trouver d'autres moyens pour faire un minimum d'exercice, par exemple les cinq tibétains.

    Notre système immunitaire, nous pouvons aussi le booster par des méthodes naturelles.

    - On sait par exemple qu'un simple jeûne de 24 heures active le système de défense, comme l'a démontré en 2016 un prix Nobel de médecine, le Docteur Yoshinori Ohsumi. En l'absence de nourriture extérieure, les cellules en cherchent à l'intérieur et les virus sont les premiers à passer à la casserole, de même que les bactéries inutiles. Cliquer ici pour voir la vidéo qui résume ces processus.

    - Il y a aussi la méthode Wim Hof : des respirations qui préparent à affronter le froid. Sans aller jusqu'à nager sous la glace comme le fait Wim Hof lui-même, on peut déjà s'entraîner à gérer les chauds et froids sous la douche. C'est excellent pour la santé.

    - Enfin il existe des compléments alimentaires conseillés face à ce virus : Vitamine C, vitamine D, Zinc.

     

    Bien vivre le confinement

    C'est peut-être le moment d'en profiter pour apprendre à faire plein de choses soi-même, et fonctionner en autonomie. Apprendre à faire son pain soi-même, par exemple, fera l'objet d'un prochain article sur ce site. Les méthodes que je préconise ici sont simples, gratuites, et très efficaces. N'en déplaise aux lobbies pharmaceutiques, on peut se maintenir en bonne santé soi-même par des méthodes absolument gratuites : les 5 tibétains tous les matins, le jeûne, les douches alternant chaud et froid, une bonne alimentation.

    Expérimentez et si ça vous réussit, parlez-en autour de vous, car il est très important d'être dans un processus positif : notre système immunitaire aime ça, et c'est ainsi qu'il donne le meilleur de lui-même.

     

    Le système immunitaire, c'est la meilleure barrière

    Pour terminer sur une notre rigolote, imaginons un instant le dialogue entre deux cellules, chez quelqu'un qui pratique, pendant cette période un peu spéciale, le jeûne intermittent préconisé par Docteur Yoshinori Ohsumi, dont nous avons parlé plus haut :

    _ Pas grand chose à manger ces temps-ci, hein ?

    _ Ha m'en parles pas, qu'est-ce que j'ai la dalle !

    _ Il paraît qu'arrive un nouveau virus, et il est très contagieux !

    _ Ha quelle bonne nouvelle ! Et comment s'appelle-t-il ?

    _ Je crois que c'est le Coronavirus, ou un nom comme ça...

    _ Génial, on va enfin avoir à manger, alors ?

    _ Il paraît qu'il est bourré de protéines

    _ Chic alors, les protéines c'est drôlement nourrissant !

     

    Enfin je vous informe que durant la période de confinement, je propose des consultations à distance gratuites, par Skype ou par Whatsapp.

  • Jeûner pour se sentir mieux



    Le jeûne, contre la peur de manquer

    Nous sommes nés dans une société d'abondance, où les échanges sont très développés, et le commerce intense. La publicité nous pousse à sans cesse acheter, détournant notre attention de ce que nous avons déjà, pour la focaliser sur ce qui nous manque. Ainsi se développe la culture du manque : "quoi, vous n'avez pas encore acheté le dernier Iphone ? Vous n'avez pas encore le robot qui fait la cuisine à votre place ? "

    Quoi de mieux que le jeûne pour nous rappeler de temps en temps, que nous pouvons nous contenter de peu ?

    En matière de jeûne, j'ai fait mes premiers pas à 25 ans, alors que j'étais sujet à des angines et que "par hasard" j'avais rencontré Bernard, un adepte de cette pratique. Il faut dire que dans mes années de jeunesse, je n'avais pas une bonne santé. A l'école s'il y en avait un de malade, c'était toujours moi, et plus tard quand je me suis marié, ma belle-mère était très inquiète, elle me trouvait toujours mauvaise mine. Sans doute qu'elle aurait désiré pour sa fille, quelqu'un de plus solide que moi...

    Bernard était père de plusieurs enfants dont l'un était trisomique. Avec sa femme, ils avaient cherché tous les moyens d'apaiser leurs difficultés, et connaissaient fort bien l'art de se nourrir. Ils m'ont demandé ce que je mangeais pour être malade aussi souvent : "trop de sucre, trop de yaourts, m'ont-ils expliqué". Puis ils m'ont conseillé le jeûne.

    Comme je suis de culture paysanne, ce n'était pas facile pour moi au début, et j'ai commencé par sauter un repas de temps en temps, puis deux, puis trois : rapidement mes angines ont cessé.

    La difficulté quand on jeûne, c'est que le mental vient sans arrêt vous harceler. Il a commencé tout au début, lorsque je n'en étais encore qu'à sauter un repas ou deux. Dès que je sentais la moindre fatigue, il venait me dire à l'oreille "c'est parce que tu n'as pas mangé". Si j'avais sommeil avant l'heure, il insistait : "tu vois bien que tu as besoin de manger !". Et si par malchance je faisais une erreur, il se moquait de moi : "évidemment ! le jeûne ne te réussit pas !".

    Mais comme j'avais besoin de guérir, ses recommandations n'ont pas suffi à me faire abandonner. Ou plus exactement, ses stratégies ont parfois réussi à me faire fléchir, mais pas toujours. Au début, c'était un combat perpétuel entre le mental agitant la peur du manque, et la volonté de m'en sortir. Mais avec l'habitude, il devenait de plus en plus clair pour moi que ses jugements étaient faux : il se trompait, il me trompait.

    A l'époque je prenais encore quelques médicaments lorsque j'étais malade. Jusqu'au jour où ma jeune épouse s'est écrié : "mais arrêtes donc ces médicaments !" J'étais éberlué parce que, autour de moi, tout le monde était persuadé que les médicaments sont, de toute évidence, INDISPENSABLES. Mais elle, avait perdu sa sœur suite à un usage immodéré des antibiotiques, auxquels son corps s'était si bien habitué, qu'ils n'ont pas agi le jour où elle en a eu vraiment besoin.

    Et c'est ainsi que j'ai arrêté net la prise de médicaments, les remplaçant d'abord par de l'homéopathie, puis finalement, par RIEN... Je ne me suis pas lancé tout de suite dans des jeûnes longs parce que, de toutes façons même en deux jours, je pouvais déjà me débarrasser de tous les petits tracas de la vie quotidienne : maux d'estomac ; maux de tête ; rhume ou angine ; petite inflammation ; bouton sur le nez ; mal de dos, etc...

    Dès lors la question qui vient naturellement est celle-ci : "comment se fait-il qu'on puisse guérir pratiquement Tout, à partir de Rien ?" Je n'en avais aucune idée à l'époque, mais ça fonctionnait bien pour moi, et cela me suffisait.

    Aujourd'hui on sait pourquoi ça marche : le corps fabrique sans cesse de nouvelles cellules, qui se nourrissent des cellules mortes, en recyclant leurs composants. Ce processus s'appelle l'autophagie (se manger soi-même), il a été découvert par le Docteur Christian de Duve, un biochimiste belge, ce qui lui a valu le prix Nobel de médecine en 1974. Or l'autophagie est accélérée par le jeûne, comme l'a démontré ensuite en 2016 un autre prix Nobel de médecine, le Docteur Yoshinori Ohsumi. En effet en l'absence de nourriture extérieure, les cellules en cherchent à l'intérieur du corps et font feu de tout bois, assainissant du même coup l'organisme. Naturellement, les virus sont les premiers à passer à la casserole, de même que les bactéries inutiles. Les vieilles cellules sont également recyclées plus vite. Cliquer ici pour voir la vidéo qui résume ces processus.

    Imaginons un instant le dialogue entre deux cellules durant un jeûne :

    _ Il paraît qu'arrive un nouveau virus, et il est très contagieux !

    _ Ha quelle bonne nouvelle ! Et comment s'appelle-t-il ?

    _ Je crois que c'est le Coronavirus, ou un nom comme ça...

    _ Génial, on va enfin avoir à manger !

    _ Il paraît qu'il est bourré de protéines

    _ Super, les protéines c'est nourrissant !

    Dialogue à prendre au second degré naturellement...

    Quand la maladie survient ou quand on se sent fatigué sans raison, il est bon de jeûner. C'est très efficace ! Même si c'est difficile à croire dans notre civilisation où quand tu vas mal, on te dit toujours que c'est parce qu'il te manque quelque chose. Quand ce n'est pas le médecin, c'est le naturopathe qui se creuse la tête, pour savoir quoi ajouter à ton régime : des minéraux ? des vitamines ? des oligo-éléments peut-être ? du fer, du zinc, du cuivre, de l'or, de l'argent... des pilules, des gélules, des capsules...

    Et si c'était l'inverse ? Dans notre civilisation d'abondance, peut-on faire l'hypothèse que les malaises que l'on observe surviennent surtout lorsque nous avons consommé trop de quelque chose ? Trop de sucre, trop de café, trop de vin, trop de cigarettes, trop de chocolat ? Trop de ces petites choses qui nous consolent et que nous consommons comme des aliments, oubliant volontairement que ce sont des drogues douces. Ou alors trop de gras, trop de viande, trop de nourriture en général.

    Je ne dis pas que les compléments alimentaires sont inutiles, mais normalement, si notre nourriture est bonne, elle contient déjà ce qui nous est essentiel. Je ne dis pas que les médecins ou les naturopathes se trompent, mais mon intime conviction, c'est que le jeûne est tellement efficace, plus rapide et meilleur marché que n'importe quelle autre méthode, que ce serait dommage de passer à côté. Quitte à compléter ensuite par un autre traitement.

    Il ne faut pas concevoir le jeûne comme une privation, mais plutôt comme une pause, un repos alimentaire. On est souvent surpris du temps libre qui nous est accordé lors de cette pause : pas de cuisine à faire, ni de vaisselle ni de courses : on gagne un temps phénoménal. C'est effarant de réaliser tout d'un coup la somme d'énergie que l'on consacre à la nourriture.

    Mais souvent au début il faut occuper ce temps, sinon le mental, qui comme chacun sait a horreur du vide, en profite pour le remplir de ses commentaires. C'est pour cela que dans les stages de jeûne, on incite les gens à marcher, à se promener dans la nature. On peut aussi en profiter pour lire, prendre du temps pour soi. Souvent, on découvre que la nourriture a été utilisée non pas tant pour nourrir le corps, mais plutôt pour remplir un vide émotionnel.

    D'où vient donc ce vide ? On retrouve ici la peur de manquer. Inscrite en nous, sûrement, depuis la nuit des temps. Réactivée par la vie moderne.

    Alors le jeûne est une bénédiction, il nous fait redécouvrir nos forces primaires : nous pouvons tenir longtemps sans manger... nous pouvons même marcher, courir : les hommes préhistoriques le faisaient ! Le jeûne nous montre que nous sommes beaucoup plus autonomes qu'on l'avait cru jusque là... beaucoup plus autonomes qu'on nous l'avait dit, aussi bien pour agir que pour guérir. Au bout d'un moment, le jeûne nous rassure, apaisant la peur du manque.

    Régis Fagot-Barraly

    Ma méthode personnelle :

    Au fil du temps j'ai évidemment mis au point ma propre méthode, qui consiste à ne rien manger du tout durant plusieurs jours, en buvant de l'eau seulement un jour sur deux... J'imagine nos cellules, toutes ensemble, comparables à une éponge gorgée d'eau (70% d'eau dans notre corps). Or que fait-on pour nettoyer une éponge ? On la presse, puis on la trempe dans l'eau, on la presse à nouveau, et ainsi de suite... Avec un peu d'habitude la méthode permet d'obtenir très vite une détoxification profonde, sans être trop difficile à suivre.