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nature - Page 5

  • Relaxation anti-insomnie

    J'ai le plaisir de vous faire partager ces quelques minutes de relaxation hypnotique : destinée à faciliter un sommeil confortable, elle est particulièrement indiquée aux personnes souffrant d’insomnie, et peut également être bénéfique à toute personne désireuse de s’endormir plus facilement.

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    Le langage de relaxation
    Ne soyez pas surpris du ton utilisé, cette relaxation hypnotique est une invitation au sommeil paradoxal, elle utilise donc tout naturellement le langage du rêve.


    Avant la relaxation
    Pour profiter de cette relaxation, il est conseillé de choisir la position assise, en effet une fois allongé vous risqueriez de vous endormir, sans avoir eu le temps de profiter pleinement, de ces quelques instants agréables.

    Il est conseillé de choisir un lieu calme et confortable : sachez que même lorsque vous avez les yeux fermés, l’inconscient garde la notion de ce qui l’entoure, il est sensible à un environnement bien rangé, agréable et sûr.

    Aussi avant cette séance de relaxation, il est important d’organiser votre espace : fermez les portes, faites un peu de rangement, aérez la pièce. Vous pouvez si vous le souhaitez, diffuser une odeur agréable, une huile essentielle par exemple.

    En revanche il n’est pas nécessaire de mettre une musique d‘accompagnement : débranchez simplement le téléphone, arrêtez les portables un moment.

    Ecouter la relaxation hypnotique
    Installez-vous confortablement, et cliquez sur le mot Relaxation ci-dessous, pour faire démarer l'enregistrement, vous pourrez l'écouter trois fois de suite par exemple, pour renforcer son effet...


    Après la relaxation :
    Si après la relaxation, vous avez l’intention de vous endormir en écoutant un CD, sachez que les musiques riches en sonorités attirent l’attention de l’esprit, ce qui ne l’aide pas à s’endormir, et que les sons aigus ne favorisent pas le sommeil, c‘est pourquoi les musiques de relaxation ne sont pas toujours efficaces. Les sons graves sont préférables, surtout s’ils sont répétés selon un schéma répétitif, comme dans les mantras tibétains.

    L'efficacité est-elle au rendez-vous ?

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    Si après plus de 3 jours d'écoute, cette relaxation ne vous permet pas encore de vous endormir avec facilité, je vous propose d'indiquer dans les commentaires ci-dessous, de quelle nature sont les idées, les images ou les sensations qui vous viennent à l'esprit, durant la phase d'insomnie : de cette façon je pourrai adapter la relaxation de la meilleure manière possible.

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    Si vous êtes sujet à l'angoisse durant les phases d'insomnies, lisez aussi cet article : Cliquer

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  • Sortir de la dépression

    La dépression touche de très nombreuses personnes en France, puisque 6 % des hommes et 12 % des femmes prennent des anti-dépresseurs.

    Les facteurs de dépression sont multiples, la plupart sont évidemment d’ordre psychologique, mais chez certaines personnes on observe aussi des facteurs somatiques, comme par exemple un déséquilibre hormonal.

    Comme toujours lorsque différents symptômes sont observés simultanément, il n’est pas facile de savoir s’ils interviennent en tant que cause ou en tant que conséquence : par exemple, est-ce qu’un déséquilibre hormonal pousse le sujet à broyer du noir, ou au contraire est-ce que le stress répété dérègle le système hormonal ? Il y a probablement un peu des deux…

    Par conséquent il est préférable de prendre en compte tous les facteurs de dépression, en apportant à chacun la réponse la mieux appropriée :

    Le système hormonal et les anti-dépresseurs
    Freud avait défini le fameux « principe de plaisir», qui nous motive et nous pousse en avant dans les décisions. Aujourd’hui on a pu identifier comment certaines hormones participent au bien-être et à la motivation :

    - la sérotonine : son nom reprend la racine du mot « sérénité » : cette hormone diminue la sensation d’anxiété, elle rend optimiste et serein. De nombreux anti-dépresseurs, en particulier le Prozac, renforcent son action.
    - l’endomorphine. Son nom signifie « morphine endogène », il traduit l’idée d’un produit identique à la morphine, mais fabriqué à l’intérieur du corps. Comme la morphine, cette hormone atténue la douleur, diminue la nervosité et donne une sensation de bien-être.
    - La dopamine : Elle joue un rôle important dans la motivation physique, c’est un dopant permettant de passer à l’action. La cocaïne a pour effet d’accentuer l’action de la dopamine, de même que la nicotine.
    - l’adrénaline Elle agit comme stimulant physique et mental. Elle accélère la respiration et le rythme cardiaque.

    Chez un individu sain et non stressé, l’action de ces différentes hormones est coordonnée automatiquement. Dans une certaine mesure les produits pharmaceutiques peuvent palier à un déséquilibre et aider ainsi le sujet à retrouver une certaine confiance.

    Cette solution présente aussi l’avantage de la rapidité, toutefois à long terme, cette confiance retrouvée, basée uniquement sur le remède chimique, a quelque chose d’artificiel si elle n’est pas étayée par une démarche plus profonde, prenant en compte aussi les facteurs psychologiques de la dépression :

    Les traumatismes du passé
    Certaines dépressions ont débuté par un traumatisme. Par exemple l’une de mes clientes a vécu à l'âge de 6 ans l’événement suivant : la bouteille de gaz a explosé dans la cuisine, tuant sa mère et faisant écrouler la maison. Elle s’est retrouvée sous les décombres, et les pompiers ont mis trois heures à la dégager.

    Le cerveau, en une fraction de seconde, a appris que l’on n’était jamais en totale sécurité, une catastrophe étant susceptible de survenir à tout moment. Alors, c’est comme si la vie n’avait plus de sens et c’est le début d’une dépression…

    De tels traumatismes sont rares, mais quand ils existent, il est nécessaire de les évacuer. Des techniques comme l’EMDR, ou certaines techniques hypnotiques, permettent d’effectuer une régression dans le passé et de décharger l’expérience traumatique de son contenu émotionnel.

    Si on ne le fait pas, cette expérience traumatique reste là, comme un boulet à traîner.

    Le besoin d’amour
    Le manque d’amour est l’une des causes les plus répandues de la dépression.

    Si l'on se souvient que l'homme est un primate, il n'est pas étonnant que notre structure mentale soit adaptée à la vie en groupe, et que nous ayons besoin de nous sentir appréciés, aimés, sans quoi une angoisse se fait sentir.

    Cette angoisse a sans doute une origine très ancienne : un singe ne peut pas survivre seul dans la nature, il se ferait dévorer. Si un singe sent qu’il n’est plus apprécié par le groupe et qu’il risque d’être rejeté, alors il s’inquiète : le mécanisme de l‘inquiétude agit exactement comme un signal d‘alarme, pour lui rappeler qu‘il risque gros et qu‘il ferait bien de resserrer les liens avec ses congénères.

    Ce mécanisme naturel, une sorte d’instinct grégaire que nous possédons toujours, ne constitue évidemment qu’une partie du sentiment complexe et subtil que nous appelons l’amour. En tant qu‘êtres humains, nous sommes également sensibles à d’autres formes d’amour, dont certaines sont très élevées, comme l’amour inconditionnel, qui échappe manifestement à toute analyse intellectuelle.

    En tous cas une chose est sûre : tout être humain a besoin d’amour. Alors, comment faire pour se faire aimer ?

    Cela passe souvent par une façon de communiquer avec confiance, une communication qui consiste à savoir se présenter tel qu’on est, avec ce que l’on a d’unique, de vrai, de positif. Encore faut-il se connaître, se reconnaître en tant que personne humaine ayant sa place sur cette planète…

    La reconnaissance de soi
    Avoir une bonne image de soi, est capital pour sortir de la dépression.

    Or dans notre prime enfance, nous avons peut-être été houspillés, traités de maladroits, etc… Rares sont les personnes en effet, qui ont été complimentées de façon dithyrambique tout au long de leurs jeunes années...

    C’est pourquoi la confiance en soi, n’est pas une affaire qui va de soi.

    Pour avoir confiance en soi il faut d’abord se connaître, non pas en fonction de ce que les autres pensent de nous, mais de ce que nous sommes vraiment, en tenant compte des qualités que nous avons, et aussi de celles que nous nous sentons capables de développer.

    Chaque personne a ses propres valeurs, pour l’une la liberté est citée en premier, alors qu‘une autre vous dira que pour elle, c‘est la sécurité qui prime. Il est évident que deux personnes ayant des valeurs très différentes, ne vont pas se sentir à l’aise dans les mêmes métiers. Il ne faut pas oublier que la dépression est liée à toutes sortes de choses, il y a interdépendance entre la personne et la famille, les activités, les objectifs qu’elle s‘est fixé, c’est comme si tout était lié à tout…

    La dépression est l’occasion de faire le bilan des expériences passées, d’en tirer les conséquences, de revoir les choix qui ont été faits il y a plusieurs années et ne correspondent peut-être plus aux désirs profonds de la personne. D’ailleurs qui sait, peut-être même que l’inconscient a décidé de tout arrêter, de se mettre en grève, et d’envoyer au conscient un message de malaise afin de l’obliger à s‘arrêter pour faire le point…

    Vous savez, la nature a mis en nous un certain nombre de mécanismes, et même s’ils peuvent occasionnellement nous poser problème, ils sont là pour notre survie. Au fil des millénaires qui ont façonné l’espèce humaine, tout a été ajusté avec la plus grande précision par les lois de la nature. Alors, plutôt que de se rebeller face au mécanisme de dépression, acceptons le et tirons-en le meilleur parti. S’arrêter de temps en temps pour faire le point, n’est pas du temps perdu.

    Mais par où commencer ? Chaque personne a vécu une multitude d’expériences, en fonction d’affinités sensorielles souvent différentes d’une personne à l’autre (l’une est visuelle, l’autre auditive…). Comment le thérapeute peut-il y voir clair face à un tel écheveau ? Hé bien, c’est comme pour démêler une pelote de laine : il faut commencer par un bout, n’importe lequel, et ensuite suivre le fil sans jamais perdre patience.

    L’important est qu’à la fin, la personne ait découvert en quoi elle est unique. Ce qu’elle possède d’unique, va lui permettre d’aborder la vie autrement. Elle qui se croyait nulle, elle va réaliser en quoi elle peut être utile aux autres en leur apportant ce qu’ils n’auraient pas pu découvrir sans elle.

    Les projets
    La plupart des personnes en dépression, n’arrivent pas à se projeter avec plaisir dans le futur. Une thérapie basée sur l’analyse du passé, même quand elle est bien menée, ne suffit donc pas pour sortir de la dépression : il faut la compléter par un travail de coaching permettant d‘envisager l‘avenir sous un angle positif.

    Revoir ses objectifs pour les réaligner sur les valeurs fondamentales de vie, envisager les moyens correspondants, les étapes, l’avenir, voilà un moyen solide (et incontournable) pour affirmer sa confiance en soi.
    Au cours de ce travail, on décide des actions concrètes qui vont permettre le début du changement.

    Une certaine capacité à se ressourcer...
    Nous possédons en nous la capacité naturelle de se ressourcer mais en général nous ne l’exploitons pas. Diverses techniques de relaxation ou de respiration, permettent de générer en soi une sensation de bien-être. Ces techniques, bien connues des diverses traditions spirituelles, ont une action sur l’équilibre hormonal et en particulier la sérotonine. Pour une personne en dépression, la découverte du fait que le bien-être est à portée de main, est toujours un grand soulagement…

    Il faut dire qu’en général, lorsqu’une personne a été déprimée, l’esprit a mobilisé toutes ses ressources, aussi bien les ressources conscientes que celles qui résident dans les profondeurs de l’inconscient, à la recherche de solutions difficiles. La relaxation arrive donc à point nommé pour apaiser le corps et l’esprit.

    Quand faut-il arrêter les anti-dépresseurs ?
    Les anti-dépresseurs sont comparables à une béquille sur laquelle on vient s’appuyer quand c’est nécessaire. Il ne faut pas la garder toute sa vie, il ne faut pas non plus la supprimer trop tôt. C'est bien entendu le médecin qui a prescrit les anti-dépresseurs, qui est la personne la mieux placée pour déterminer à quel moment les arrêter.

    Le mot de la fin
    Je laisse le mot de la fin à Desmond Morris, ce zoologiste anglais qui a eu l’idée d’étudier l’homme comme s’il s’agissait d’un animal. L’angle de vue, est fort intéressant.

    Tout zoologiste a remarqué que beaucoup d’animaux dépriment lorsqu’on les enferme au zoo. Dans la nature les oiseaux chantent, les abeilles bourdonnent, les éléphants se roulent dans la boue avec joie, et les singes piaillent comme des perruches… Mais dans les zoos il arrive qu’un animal soit morose ou dépressif.

    Fort de cette constatation, Desmond Morris a écrit « le zoo humain » où il explique que l’homme, depuis qu’il s’est enfermé dans les villes, a perdu une partie de ses facultés. Avec un humour tout britannique, Desmond Morris prend un malin plaisir à souligner que l’homme est en fait le seul animal assez stupide pour s’enfermer tout seul.

    Et en effet, l’homme s’est coupé du monde ancestral dans lequel il vivait, la vaste nature qui nourrit et qui rassure. Les tribus se sont dispersées, chacun d’est enfermé dans sa cage ou son appartement. Cette étape de la croissance de l'humanité, n'a pas été entièrement négative, elle a autorisé une plus grande autonomie et permis un plus grand développement des qualités individuelles.

    Mais il faut maintenant que chacun retrouve sur cette planète sa place et sa fierté, en réalisant à quel point il peut être utile, pour peu qu‘il parvienne le moment venu, à réaliser sa légende personnelle.

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  • Bonne année 2008 !

    Il parait que l'année 2008 nous apporte une énergie nouvelle, plus dynamique et plus spirituelle... Certains voient même 2012 comme le début d’un nouvel âge prometteur, et se félicitent qu’on s’en approche.

    Or tout cela dépend essentiellement de nous et d’ailleurs, si les bonnes choses de la vie étaient acquises sans aucun effort, auraient-elles la même saveur ?

    D’année en année, nous évoluons vers plus de compréhension, suivant la démarche naturelle de l’humanité, à la recherche de sa propre identité. Sans même nous en apercevoir, nous améliorons notre communication, notre façon de nous mouvoir, avec plus de fluidité, au fil des relations qui se tissent entre les hommes.

    Évidemment cela ne va pas sans difficultés, sans crispations sur les choses du passé, sans accrocs et sans rivalités. Mais peu à peu nous avançons, même s’il n’est pas facile pour l‘humanité, de construire une culture respectueuse de ses spécificités, tout en étant consensuelle, au moins sur les valeurs essentielles.

    Les années qui viennent sont donc des années de prise de conscience : souhaitons que 2008 marque une phase nouvelle, celle d’une prise de conscience qui ne soit pas qu’intellectuelle. Une prise de conscience d’ordre spirituel, implique une exigence de vérité, de sincérité, alliant l’intelligence et le cœur.

    Attendre gentiment 2012 et les bienfaits annoncés par quelques prophètes de bonne augure, ne semble pas suffisant. Il va falloir ouvrir l’œil et le bon, celui de la lucidité. Nous allons pouvoir compter sur l’aide de notre propre capacité à nous ressourcer, en nous servant des nombreuses techniques oubliées au cours des temps.

    Et puis nous avons la nature, tout autour de nous, cette nature dont nous nous sommes longtemps protégés, oubliant à quel point nous en avions besoin. Comme le dit le zoologiste Desmond Morris, le peuple humain se met à déprimer tout comme les animaux des zoos, et c’est bien normal puisque nous nous sommes enfermés nous-mêmes dans des villes…

    C’est pourquoi d’une manière ou d’une autre, un retour à la nature est nécessaire. Elle est là juste à la frontière de nos villes, attendant sagement que nous venions nous ressourcer.

    C’est pourquoi je vous offre aujourd’hui, tous mes vœux de contemplation, de lucidité et d’harmonie.

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  • La nature, notre guide le plus sûr

     Les civilisations d’autrefois et notamment la tradition asiatique, insistent sur l’importance pour l’homme, d’être bien intégré à son milieu naturel. Se nourrir de produits de saison, adapter ses horaires de sommeil au rythme du soleil, le rythme du travail quotidien à l’intensité de l‘activité saisonnière, était naturel pour les traditions rurales qui nous ont précédées.

    Mais aujourd’hui pour la plupart, nous vivons dans les villes : ayant perdu contact avec la nature, nous avons perdu une part de notre instinct. Parallèlement nous ressentons fortement le besoin d’aller nous ressourcer, et nous profitons des week-end, des vacances, pour aller à la campagne, ou au bord de la mer.

    Mais qu’est-ce donc qui nous fascine tant, au contact des éléments naturels ?

    Le spectacle que nous y rencontrons, a longtemps inspiré les poètes. Les peintres, les artistes, et même les scientifiques, se laissent volontiers impressionner par le spectacle grandiose de la beauté sauvage.

    Les meilleurs scientifiques de notre époque, ne sont-ils pas également un peu poètes ? Ouvrez leurs livres et voyez comme ils avouent bien souvent dans l’introduction de leurs ouvrages les plus sérieux, comment la vocation leur est venue dès leur plus jeune âge ; comme ils étaient alors en admiration devant les lois de la nature, et ce qui les pousse encore aujourd’hui, en expliquant les phénomènes qu'ils découvrent, à se laisser fasciner par les procédés simples mais efficaces élaborés au cours des millénaires.

    Beaucoup d'inventions ont été inspirées par l'observation de la nature, et de nos jours les chercheurs en intelligence artificielle, observent avec attention les procédures naturelles élaborées par la vie. L’étude du fonctionnement d’une ruche ou de la façon dont les fourmis recherchent leur nourriture, nous en apprend beaucoup sur l'approche d'un problème complexe. Les chercheurs s'en sont inspirés pour la résolution de problèmes et c'est ainsi que fut élaborée la méthode dite "par essais et erreurs".

    Les singes également nous étonnent : ils sont si proches de nous ! Observez un groupe de singes, et vous découvrirez sans peine qui est le chef du clan, qui se range à ses côtés et qui le conteste, qui est le bouffon prêt à faire des farces, et qui est manipulateur.

    Il est heureux que les zoologistes aient bien voulu classer l’espèce humaine parmi les primates (ça aurait pu être pire). Nous voilà donc classés parmi les singes : Que ça nous plaise ou non, c’est l’avis des spécialistes !

    Si l’homme est un singe plus évolué que les autres primates, on peut raisonnablement penser que les comportements instinctifs des singes, un peu plus archaïques, constituent le fondement de nos propres automatismes de fonctionnement inconscients.

    Beaucoup de choses s’expliquent quand on considère l’homme comme programmé par la nature suivant le même modèle que les singes, dont il diffère toutefois par certaines caractéristiques. L’homme se distingue en effet des autres singes par le fait qu’il est carnivore. C’est même un grand prédateur, qui a éliminé ses dangereux concurrents... En outre de l’avis des zoologistes, les animaux prédateurs tendent à être intelligents, parce qu’ils doivent élaborer des stratégies complexes pour piéger leurs proies, ce qui fait de l'homme un animal doublement intelligent : parce qu'il est un singe et parce qu'il est un prédateur...

    L'intelligence fait de l’homme le plus terrible prédateur. Mais aussi le plus érudit… Un animal en somme, capable du meilleur comme du pire…

    Alors, comment utiliser sans trop de casse, nos mécanismes biologiques ?

    Comme le singe, l’homme est un animal social, très communiquant. Comme le singe qui a besoin d’attention de la part de ses congénères, l’homme n’aime pas du tout la solitude. Un tigre peut vivre seul au milieu de la jungle, un singe ne le peut pas. Si les relations sociales se dégradent, le stress arrive très vite, parce que cela peut devenir grave. Se faire mettre au ban de la tribu, c’est risquer une mort imminente. Le stress intervient automatiquement comme signal d’alarme. Son message : « attention, tu risques de te retrouver seul si tu continues comme ça. Tâche de trouver des amis, sinon… ».

    Même si nous nous sommes organisés pour pouvoir vivre de manière indépendante aujourd’hui, notre système nerveux est resté strictement identique à celui d’un homme préhistorique vivant il y a 30.000 ans, en effet l’évolution des espèces est très lente et n’a pas suivi notre mode d’organisation social.

    Pour lutter contre la solitude des temps modernes, où l‘on peut se sentir ignoré au milieu de milliers de personnes, il est nécessaire de trouver des solutions et en particulier, il est temps d’apprendre à communiquer autrement, en faisant appel à notre instinct, à cette communication non verbale, bien connue de nos amis les singes…

    Nous nous sommes tant coupés de la nature, que nous avons oublié notre instinct primordial.

    Aujourd’hui beaucoup de gens pensent sincèrement que nous risquons de mal interpréter les expressions du visage et la voix des autres personnes, et qu'il est dangereux de se fier à notre intuition pour comprendre les autres. Pourtant les zoologistes disent qu’un mammifère comprend sans risque d’erreur le cri d’un autre mammifère, même d’une espèce différente. Alors pourquoi n'y arriverions-nous pas ?

    Réapprenons à écouter le son d’une voix, son intonation, et ce qu’il y a derrière le son, une âme une vie ou une chanson, une bonne intention…

    Voilà qui nous permettra sans doute d’en savoir plus, sur ce drôle d'animal que nous sommes, et qui sait, de mieux comprendre nos amis les hommes...


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