La nature, notre guide le plus sûr
Les civilisations d’autrefois et notamment la tradition asiatique, insistent sur l’importance pour l’homme, d’être bien intégré à son milieu naturel. Se nourrir de produits de saison, adapter ses horaires de sommeil au rythme du soleil, le rythme du travail quotidien à l’intensité de l‘activité saisonnière, était naturel pour les traditions rurales qui nous ont précédées.
Mais aujourd’hui pour la plupart, nous vivons dans les villes : ayant perdu contact avec la nature, nous avons perdu une part de notre instinct. Parallèlement nous ressentons fortement le besoin d’aller nous ressourcer, et nous profitons des week-end, des vacances, pour aller à la campagne, ou au bord de la mer.
Mais qu’est-ce donc qui nous fascine tant, au contact des éléments naturels ?
Le spectacle que nous y rencontrons, a longtemps inspiré les poètes. Les peintres, les artistes, et même les scientifiques, se laissent volontiers impressionner par le spectacle grandiose de la beauté sauvage.
Les meilleurs scientifiques de notre époque, ne sont-ils pas également un peu poètes ? Ouvrez leurs livres et voyez comme ils avouent bien souvent dans l’introduction de leurs ouvrages les plus sérieux, comment la vocation leur est venue dès leur plus jeune âge ; comme ils étaient alors en admiration devant les lois de la nature, et ce qui les pousse encore aujourd’hui, en expliquant les phénomènes qu'ils découvrent, à se laisser fasciner par les procédés simples mais efficaces élaborés au cours des millénaires.
Beaucoup d'inventions ont été inspirées par l'observation de la nature, et de nos jours les chercheurs en intelligence artificielle, observent avec attention les procédures naturelles élaborées par la vie. L’étude du fonctionnement d’une ruche ou de la façon dont les fourmis recherchent leur nourriture, nous en apprend beaucoup sur l'approche d'un problème complexe. Les chercheurs s'en sont inspirés pour la résolution de problèmes et c'est ainsi que fut élaborée la méthode dite "par essais et erreurs".
Les singes également nous étonnent : ils sont si proches de nous ! Observez un groupe de singes, et vous découvrirez sans peine qui est le chef du clan, qui se range à ses côtés et qui le conteste, qui est le bouffon prêt à faire des farces, et qui est manipulateur.
Il est heureux que les zoologistes aient bien voulu classer l’espèce humaine parmi les primates (ça aurait pu être pire). Nous voilà donc classés parmi les singes : Que ça nous plaise ou non, c’est l’avis des spécialistes !
Si l’homme est un singe plus évolué que les autres primates, on peut raisonnablement penser que les comportements instinctifs des singes, un peu plus archaïques, constituent le fondement de nos propres automatismes de fonctionnement inconscients.
Beaucoup de choses s’expliquent quand on considère l’homme comme programmé par la nature suivant le même modèle que les singes, dont il diffère toutefois par certaines caractéristiques. L’homme se distingue en effet des autres singes par le fait qu’il est carnivore. C’est même un grand prédateur, qui a éliminé ses dangereux concurrents... En outre de l’avis des zoologistes, les animaux prédateurs tendent à être intelligents, parce qu’ils doivent élaborer des stratégies complexes pour piéger leurs proies, ce qui fait de l'homme un animal doublement intelligent : parce qu'il est un singe et parce qu'il est un prédateur...
L'intelligence fait de l’homme le plus terrible prédateur. Mais aussi le plus érudit… Un animal en somme, capable du meilleur comme du pire…
Alors, comment utiliser sans trop de casse, nos mécanismes biologiques ?
Comme le singe, l’homme est un animal social, très communiquant. Comme le singe qui a besoin d’attention de la part de ses congénères, l’homme n’aime pas du tout la solitude. Un tigre peut vivre seul au milieu de la jungle, un singe ne le peut pas. Si les relations sociales se dégradent, le stress arrive très vite, parce que cela peut devenir grave. Se faire mettre au ban de la tribu, c’est risquer une mort imminente. Le stress intervient automatiquement comme signal d’alarme. Son message : « attention, tu risques de te retrouver seul si tu continues comme ça. Tâche de trouver des amis, sinon… ».
Même si nous nous sommes organisés pour pouvoir vivre de manière indépendante aujourd’hui, notre système nerveux est resté strictement identique à celui d’un homme préhistorique vivant il y a 30.000 ans, en effet l’évolution des espèces est très lente et n’a pas suivi notre mode d’organisation social.
Pour lutter contre la solitude des temps modernes, où l‘on peut se sentir ignoré au milieu de milliers de personnes, il est nécessaire de trouver des solutions et en particulier, il est temps d’apprendre à communiquer autrement, en faisant appel à notre instinct, à cette communication non verbale, bien connue de nos amis les singes…
Nous nous sommes tant coupés de la nature, que nous avons oublié notre instinct primordial.
Aujourd’hui beaucoup de gens pensent sincèrement que nous risquons de mal interpréter les expressions du visage et la voix des autres personnes, et qu'il est dangereux de se fier à notre intuition pour comprendre les autres. Pourtant les zoologistes disent qu’un mammifère comprend sans risque d’erreur le cri d’un autre mammifère, même d’une espèce différente. Alors pourquoi n'y arriverions-nous pas ?
Réapprenons à écouter le son d’une voix, son intonation, et ce qu’il y a derrière le son, une âme une vie ou une chanson, une bonne intention…
Voilà qui nous permettra sans doute d’en savoir plus, sur ce drôle d'animal que nous sommes, et qui sait, de mieux comprendre nos amis les hommes...
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