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stress

  • Pervers Narcissiques, mode d'emploi

     

    Les Pervers Narcissiques :

    • Comment savoir si c'en est un (ou une)...
    • Comment faire pour vous en dépêtrer...
    • Et ensuite, comment éviter d'en rencontrer d'autres !

     

    Ce qu'il faut savoir sur les Pervers Narcissiques (PN) :

    - Il y a parmi eux des hommes et des femmes, même si on parle davantage des hommes, la violence physique étant plus spectaculaire.

    - Les femmes PN utilisent davantage la violence verbale et le chantage sentimental, par exemple le chantage au suicide.

    - Homme ou femme, un PN sait très bien comment vous rendre la vie impossible.

    - La relation avec un ou une PN comporte 3 phases :

        - Dans un premier temps il vous séduit

        - Dans un deuxième temps il vous coupe de tous vos amis

        - Dans un troisième temps il vous culpabilise.

    Les critères permettant d'identifier un PN :

    - il prétend que c'est à l'autre de changer, parce que lui, il est parfait !

    - il est amoureux de sa propre image et ne souffre pas qu'on voie ses défauts

    - dans un premier temps il vous séduit, dans un deuxième temps il vous culpabilise

    - il fait souvent des crises de jalousie

    - il adore que vous soyez obligé(e) de vous justifier, même s'il sait pertinemment que vous n'êtes pas coupable

    - à la rigueur il peut être gentil quand vous allez mal, mais ne supporte pas que vous alliez bien

    - c'est un enfant dans un corps d'adulte : ce qu'il veut, il le veut tout de suite ! sinon il fait sa crise !

    - il essaie (et souvent réussit) à vous séparer de vos amis, afin de vous isoler de ceux qui pourraient vous ouvrir les yeux

    - il peut être très intelligent, c'est un manipulateur, et il n'en est pas à un mensonge près !

    - il a un discours confusionnant, où le vrai et le faux sont adroitement mêlés

    - vous vous sentez fatigué en sa présence, sans que vous puissiez déterminer pourquoi

    - il rejette souvent ses torts sur les autres, c'est-à-dire sur vous !

    - si vous le prenez en défaut, il entre dans une colère terrible et peut devenir violent

    - les autres sont pour lui des objets... qu'il estime en fonction de ce qu'ils lui rapportent comme succès, à Lui !

    - il n'est pas PN tout le temps ni avec tout le monde : il choisit ses proies parmi les gens altruistes.

    Ce qu'il faut savoir pour sortir du piège :

    - Attendez-vous à ce qu'il cherche à vous séparer de vos amis. A la rigueur il peut supporter ceux de vos amis qu'il arrive à séduire et à manipuler contre vous. Sinon tout est bon pour les faire fuir. Il peut se fâcher contre eux, ou faire une crise complètement irrationnelle, quitte à passer pour un fou. A la première crise qu'il fait devant eux, prévenez-le que désormais, vous continuerez à les voir, mais sans lui. C'est très important de ne pas se laisser couper des amis, car sans eux, le ou la PN finira par vous prouver que c'est vous qui êtes cinglé.

    - Il est important de savoir que le PN ne souffre JAMAIS de ses émotions ! Même quand il fait une crise terrible, il ne souffre pas, c'est du théâtre. Vous pouvez donc arrêter de culpabiliser en le voyant dans tous ses états. Quand un PN fait sa crise, c'est juste un jeu pour lui.

    - Selon l'imagerie cérébrale, durant les crises de jalousie, ce sont les zones du plaisir qui sont activées ! Autrement dit le PN jaloux ne souffre pas, il prend plaisir à pourchasser sa proie, ce qui est différent...

    - Sachez que le PN prend plaisir _et même se délecte_ de vous voir essayer de vous justifier. Si vous ne vous laissez pas culpabiliser, et si vous ARRETEZ NET DE VOUS JUSTIFIER, il n'aura plus son carburant. Et s'il n'a plus son carburant, il finira par chercher une autre proie, et vous pourrez partir sans trop de problèmes.

    - Le PN fait des crises de jalousie également pour faire oublier qu'il est infidèle. En réalité, il a toujours 2 ou 3 affaires en cours. Le PN est prévoyant, et quand il en aura terminé avec vous, il vous oubliera très vite !

    - Les psy tiennent parfois un discours culpabilisant vis-à-vis des victimes des PN, disant que ce sont des personnes faibles ou fragiles... En réalité les victimes des PN sont simplement des personnes normales, qui aiment rendre service, ce qui dans un couple, est un comportement sain. Ce ne sont pas les victimes qui ont besoin des psys, ce sont les PN !

    - Mais les PN n'iront jamais se faire soigner, puisqu'ils se croient parfaits. Certes ils sont victimes d'un mécanisme, et ce n'est pas leur faute... mais ils ne sont pas réparables. Ils ne veulent tout simplement pas être réparés. Ils veulent continuer à sévir, car ils sont victimes d'une addiction au POUVOIR.

    - Le jour où vous déciderez de vous en séparer, le PN peut très bien vous menacer de tout un tas de choses, mais il peut tout aussi bien vous supplier comme un gamin, et de façon très théâtrale, en vous promettant qu'il ne recommencera plus jamais (mais le lendemain il aura déjà oublié ses promesses). Il peut recommencer plusieurs fois ce genre de cinéma.

    - A un moment donné, il peut être utile de se faire appuyer par quelques copains (attendez-vous encore à ce qu'il essaie de les séduire pour les mettre de son côté: aussi, briffez-les avant de demander leur aide)... Autant dire que quand une histoire de ce genre se termine, on n'a pas envie de retomber une nouvelle fois sur un PN...

    Ce qu'il faut savoir pour les détecter à l'avance (durant la période où ils séduisent et cachent leur jeu)

    Tout le monde peut tomber sur un PN _mais si vous êtes du genre altruiste (ce qui est tout à votre honneur) vous avez encore plus de chances de les attirer, et il vous faudra redoubler de vigilance. Voici quelques tuyaux qui pourraient vous aider :

    - Un bon test est de vous complimenter devant lui ; si c'est un PN, il va tout de suite émettre des doutes sur vous, et faire un commentaire dévalorisant.

    - Un autre test est de dire : "ha quel bonheur ! J'ai rencontré telle personne, ou j'ai fait telle activité, et ça m'a mis dans une joie ! Ha que je suis content(e) !" Et observez s'il fait la tête... Un PN ne supporte pas que vous alliez bien...

    - Amusez-vous aussi à lui demander aussi comment il désire évoluer : si c'est un PN, il ne comprendra pas la question (puisqu'il est parfait, pourquoi donc évoluer ? ). Il est aux limites de la colère quand on lui pose des questions pareilles ! Mais enfin, qu'est-ce que vous insinuez par là ? Quel culot vous avez, de mettre en doute sa Seigneurie !

     

    Bonne chance !


    Pour d'autres informations voir 50 Shades of PN, le livre Pour en finir avec les pervers narcissiques dans la famille, ainsi que les nombreux autres ouvrages concernant ce sujet.

  • Faire le vide en soi, par la méditation

    Est-ce que c'est facile, de pratiquer régulièrement la méditation ?

    Hé bien... pas tellement... et c'est assez paradoxal...

    En effet quand on fait de la bicyclette, du ski ou de la musique, c'est assez fastidieux au début mais avec l'entraînement cela devient de plus en plus agréable, de plus en plus facile, de plus en plus évident.

    Alors pourquoi est-ce différend avec la méditation ?

    La méditation ouvre un espace libre à la rêverie : si par exemple on décide de méditer 20 minutes par jour, le cerveau dispose de ces 2O minutes de tranquillité, pour se poser mille et une questions.

    Que faire de ces idées parasites ?

    Plus on cherche à s'en débarrasser, et plus c'est énervant... C'est un peu comme pour l'insomnie, plus on lutte contre elle, et plus ça lui donne du pouvoir...

    De plus ces idées parasites sont accompagnées par des peurs, des angoisses, du stress, ou des désirs irréalisables, que nous avions réussi pourtant à remettre aux calendes grecques, lorsqu'il n'y avait aucun vide entre nos activités quotidiennes.

    Une méthode issue de la tradition tibétaine :

    C'est pourquoi je vous propose, dans la vidéo qui suit, une méthode issue de la tradition tibétaine. Elle permet de faire face non seulement aux idées parasites, mais aussi aux émotions fortes que nous pouvons rencontrer dans la méditation, ou plus généralement dans la vie quotidienne.

    J'ai présenté cette méthode dans le cadre de la méditation, mais on peut l'utiliser dans tous les cas où l'on désire apaiser nos émotions.

     

    D'où vient cette méthode ?

    La méthode présentée dans cette vidéo, trouve son origine dans une technique introduite en occident par une bouddhiste américaine, Lama Tsultrim Allione.

    Dans la vidéo, j'ai très légèrement modifié la procédure d'origine, pour l'adapter encore davantage à notre culture, et j'ai choisi d'utiliser un langage PNL très concret, auquel sont déjà familiarisés les gens qui pratiquent l'auto-hypnose.

    Bien entendu, j'invite les personnes désireuses d'en savoir plus, à lire le livre de Tsultrim Allione.

    Enfin, si vous êtes à la recherche d'une technique de méditation simple et agréable, cliquer ici

  • Facebook et autres addictions

     Selon Freud le « principe de plaisir » est le moteur de nos actions, mais les organes associés à cette fonction n’ont été découverts que beaucoup plus tard.

    Le mécanisme du plaisir a été mis en évidence en 1954, par James Olds et JM Milner (Université McGill, Montréal). L’expérience consiste à présenter à un rat, un levier reliée à des électrodes dans le noyau accumbens du cerveau. Le rat actionne tout d'abord le levier par hasard, puis rapidement il comprend l’intérêt de la chose, et appuie de plus en plus fréquemment, jusqu'à même en oublier se nourrir... et c'est la mort assurée.

    Des jeux très stimulants :

    Faisant apparaître à l’écran des situations conflictuelles, les jeux vidéo excitent le système émotionnel.

    Or il se trouve que le système émotionnel ne fait pas la différence entre le réel et l’imaginaire. Dès l’apparition de monstres à l’écran, se produisent les réactions hormonales correspondant à une vraie bagarre : adrénaline et dopamine sont là pour motiver l’action et c'est très vivifiant. Aussi il n’est pas rare de voir un adolescent peu motivé pour ses devoirs, trouver en lui des ressources insoupçonnées, et pianoter des heures durant…

    C’est que les jeux vidéo combinent adroitement le stress et le plaisir : les monstres sont hideux peut-être, et solidement armés, mais il est possible de les abattre. Il est possible de s’affirmer en héros et quand on gagne, le plaisir tant attendu arrive enfin. Bien sûr on ne peut se reposer trop longtemps, il y a toujours d’autres monstres, d’autres degrés à franchir dans l’art de se battre, d’autres citadelles à prendre.

    Mettre un instrument de ce genre dans les mains d’un adolescent, est aussi dramatique que de fournir le levier du plaisir à un rat de laboratoire : l’addiction est quasiment assurée, à moins que l’adolescent n’ait acquis un sens aigu de sa propre valeur, en ayant accès à d’autres plaisirs, par le sport par exemple.

    Il y a en effet une grande différence entre l’action virtuelle du jeu vidéo, et l’action réelle du sport : dans l’action réelle, l’adrénaline est consommée par le corps au cours de l’action, et l’organisme retrouve son équilibre hormonal. Ce n’est pas le cas dans le jeu vidéo.

    Quand un adolescent se met en colère dès on l’appelle pour manger, quand il n’arrive plus à s’endormir, littéralement hypnotisé par le jeu, vous pouvez être sûr qu’il est tombé dans une addiction. Ce n’est nullement par manque d’intelligence, ni même par manque de maturité : le piège est d’ordre hormonal, comme dans toutes les addictions.

    Quand un enfant ou un adolescent est pris au piège du jeu, il n’est plus en mesure d’en évaluer les risques. C’est donc aux parents de le protéger, en instituant des heures limites. L’adolescent se fâchera peut-être, comme tout drogué à qui l’on supprime sa dose, mais c’est le prix à payer pour la guérison. Parallèlement, il faut ouvrir la porte de la liberté, en direction du sport, de la nature et de l’amitié, les valeurs vraies de la vie au grand air.

    (extrait tiré du livre Du Stress au plaisir, le cerveau en action)

    Vos ados adorent Facebook ?

     Ne vous privez donc pas de les faire profiter de cette amusante vidéo :


     

  • L'exemple du Japon

    Comme ils sont courageux, ces Japonais !

    On ne peut qu'être admiratifs devant le courage et la dignité de nos amis Japonais en cette si difficile épreuve. Merci à eux pour l'exemple de civisme, de sang-froid, de maitrise de soi, qu'ils nous donnent aujourd'hui. Car ils viennent de nous démontrer que l'on peut garder son calme en toutes circonstances, même les plus difficiles, et gérer son stress admirablement, tout en restant solidaires.

    Dans les mêmes circonstances, d'autres auraient paniqué, ou se seraient disputés, ou battus, qui sait ce dont l'homme est capable quand il est stressé ?

    Mais eux tiennent bon, alors bravo !

    Je dis bravo surtout à la population, car on ne sait pas encore très bien comment les dirigeants ont géré cette crise, quels étaient leurs informations, leur marge de manoeuvre, et leurs critères de choix. Ce sera à leurs populations de les juger le moment venu, et quant à nous Français, je pense que le mieux que nous pouvons faire est de nous montrer solidaires de ce peuple qui souffre tant.

    Même si le Japon est un pays riche, c'est le moment de montrer qu'on est là, et pas seulement en paroles. S'il existe plusieurs manières de manifester notre soutien, l'une des plus simples est de faire un don, même symbolique.

    Comment faire un don ?

    Par la Fondation de France

    Préciser "Solidarité Japon" dans la rubrique appropriée

    Par la croix-rouge Française

    Envoyer votre don par correspondance afin de pouvoir préciser que c'est pour le Japon.

    Ces organismes ont fait leurs preuves, notamment lors de l'aide à Haïti, et sont reconnus d'utilité publique, ce qui vous permet de déduire des impôts les deux tiers de la somme versée *

    Faites passer le message à vos amis...

    Les médias n'ont pas fait grand chose pour coordonner un élan de solidarité à la hauteur de la catastrophe, alors je suppose que c'est à nous de le faire... pour communiquer ce message à vos amis, il suffit de recopier ce lien :

     regis-pnl-coaching.blogspirit.com/archive/2011/03/19/japon.html

    Aider les autres, est aussi une occasion de nous sentir bien... La somme importe peu, c'est bien la solidarité qui compte.

    * nota : la Fondation de France m'informe que la réduction d’impôt sur le revenu est de 66% du montant de votre don, tant que votre don reste inférieur à 20% de votre revenu imposable. Autrement dit si vous versez 30 euros, il ne vous en coûtera que 10 euros et 20 centimes.